mardi, septembre 27, 2011

siennes

Fleur de si peu de soir
Tu as fanné trop subitement
Me laissant sans deuil soudainement
Et depuis toutes les roses sont noirs.

Larmes vide et asséché
De déjà t'avoir trop regretté
J'ai des silences qui me ronge
Et de ces cauchemards dans mes songes

Mon printemps transformé
en hiver et son froid glacé
Sans ton feu pour me réchauffer
Mon souffle, d'hyportemie coupé

Pourtant cette flamme qui brule ma peau
Alimenter de souvenirs qui sonnent faux
Ma douleur qui n'a d'égal
Que mon amour réduis au primal

Arc toi encore pour moi
Ennivre moi de ta beauté, en émoie
Couvre mes levres des tiennes
Qu'enfin nos ames soient siennes.


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