jeudi, février 16, 2006

Vacille

La lueur en avale
Qui m'avale
Dans la noirceur sale
Et l'attente est infernale

Et le temps qui passera
Que je redoute déjà
Me conduit vers mon trépas
Je ne tombe pas

Vacille de mots trop rapide
De pensée trop crue pour être livide
Le sens qui devient liquide
Entre mes doigts je tiens le vide

Et lorsque vers la chaleur le soleil part
Dans la noirceur le froid m'accapard
Plus vif que le guépard
Moi je redoute ton départ

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