mardi, octobre 18, 2005

Tombale

Le mur de brique
Pressé contre un autre mur de pierre
La défence que je fabrique
Devient mon étaux qui se ressere

Sans bouger je m'effrite
Et pour chacune des poussières
Que sous le poids je perds
Je leur fait un rite

L'artillerie qui me bombarde
Jamais ne me vaincra
Mais dans la tourmante peu être s'arrêtera
Le chant mélodieux de mon barde

Les séquels que j'anticipes
Que ma droiture ce dissipe
Que mes blessures saigne encore
Qu'à bout de sang revienne la mort

1 commentaire:

Anonyme a dit...

comme les poussiers dans le vent qui l'emporte, flotte dans un bonheur.
xxx